O Partenaire
J’en attends de toi
Mes yeux t’ont vu maintes fois faire mieux
J’en attends point moins de moi
Rendre ces lieux fastidieux?
Ou bien les rendre merveilleux?
Un choix quotidien
Y mettre du sien
De l’odieux au mélodieux
Une collection de poèmes écrits par Adrien
O Partenaire
J’en attends de toi
Mes yeux t’ont vu maintes fois faire mieux
J’en attends point moins de moi
Rendre ces lieux fastidieux?
Ou bien les rendre merveilleux?
Un choix quotidien
Y mettre du sien
De l’odieux au mélodieux
Jonathan
J’en attends de toi
Mes yeux t’ont vu maintes fois faire mieux
J’en attends point moins de toi
Rendre ces lieux fastidieux?
Ou bien les rendre merveilleux?
Un choix quotidien
Y mettre du tien
Va de l’odieux au mélodieux
Ouradour
Ce village qui au secours cria
Englouti dans l’orage du Blitz
Où l’humain commis le plus moche
Brûlé tout entier, seul ses murs tiennent encore
Des cris cristallisés dans la pierre qui réverbèrent encore
Un supplice porté sous les regards de passants impuissants
Mon coeur ouvert marchant ses ruelles
En cette sainte amour, Ouradour cria
Reçue des oreilles d’un maître du kriya
Sa grace coula sur ces quelques pierres qu’elle toucha
Soulageant leurs cris avec un peu de douceur
Plantant quelques graines qui pourraient donner des fleurs
Dumbfounded
Founded in ignorance.
Dumb I survive.
Dumb and Dumber.
Who is the founder?
All I get is dumber.
The more you try the dumber you get.
And yet,
A cloud,
A gaze at the sky,
And Dumb you fall again.
Dumbfounded.
Too Dumb I’ll eternally be
Steeped in dumbness.
Someday I’ll essentially be
Dumb found dead.
Inclus
Si facile de se percevoir exclus.
L’important: Tu es déjà inclus.
Telle est la réalité.
L’impossible: Être exclus.
Si possible de se percevoir exclus.
S’identifier à son corps, à son mental, c’est fatal.
Et pourtant on ne peut plus banal.
Ton mental ne veut qu’une chose.
Être inclus.
Dissous les barrières que t’as construit sans le savoir.
Sors de ta cage protectrice.
C’est toi qui l’a construite.
C’est à toi de la déconstruire.
Une chaleur maternelle qui inclut.
Une froideur eternelle qui exclut.
L’un relache. L’autre contracte.
Un désire d’union universel.
Tout commence par toi.
Tout n’est que miroir de soi.
Inclure même celui qui ne t’inclus pas.
T’ouvrir à celles et ceux que tu n’aimes pas.
Inclure même le plus abominable imaginable.
Inclure même celui qui te crucifie.
Arriver à reconnaitre l’ignorance des autres.
Et quand bien même les inclure jusqu’au bout.
Que tu ais ou non des apôtres.
Je n’y suis pas encore.
En corps, je suis, doté de mental.
Ensuite, je suis, donné au fatal.
Si simple et si banal.
L’ardent désire d’être inclus.
Perçu exclus donc déçu.
Les autres ne sont pas comme moi.
Ne pensent pas forcément à moi.
N’ont pas forcément la foi.
Qui es-tu donc toi?
Inclus les donc.
L’essentiel c’est que tu croîs.
Ton guide est ta joie.
Tant qu’elle grandit t’es sur la bonne voie.
The Need That Goes
The need to go.
I went there.
The need to know.
I got there.
Now, I am here.
Rowing, running, studying.
Money, Love, Happiness.
Italia, Australia, India.
Tempest.
In pleasure or pain,
In heaven or hell,
Still, I am.
Sadhana works its magic slowly.
Slowly the need to go weakens.
I am here. Fully here, accepting.
Married, carried, buried.
Still, I am here.
Formless yet ever present.
When I touch it,
When I touch myself,
My Aha!
There goes a tear.
And another.
Now another.
Maya is clear.
For I am here.
Fireball
You fireball yearning for peak intensity
Pyre of vitality
You defy gravity
Unusually called for the urn, you confuse
You fireball of vitality
You all consuming propensity
Your heat dissolving density
Where birth and death fuse
Caducée
Essence de vie en quelques symbols
En santé, politique, affaires, et religion
National, international, englobant l’humanité
Transcendant ces frontières spatio-temporelles
Laisse monter ces serpents sacrés
Va au-delà de la pomme d’Adam
Et touche enfin la pomme de pin
C’est là que l’humain devient divin
De ce sanctum sacrum à ce sanctum pinéal
Longeant ce fameux fourreau crânio-caudal
Le droit et le gauche entortillent ces vertèbres
Un seul mot où le masculin et le féminin fusionnent
Un ascenseur serpentin pour ta conscience
Raffine ton essence pour qu’elle ascensionne
Quand tu l’harmonises avec les astres
Tu n’idéalises plus toutes ces autres castes
Puisque t’as compris que ce qu’elles décrivent
Ne sont que paraboles de l’expérience humaine
Tout le monde cherche la même chose
Rendre son expérience plus plaisante
L’ascension? Atteindre l’éveil?
Le réveil, la lumière, la conscience
Tous captés par l’essence de la pomme de pin
Sécrétant ses substances dont cette essence jouissive
Cette essence vitale qui entortille ce sceptre sacré
Pour éclore en son extrémité crâniale
L’expérience humaine
Comment la rendre la plus plaisante possible?
Comment atteindre l’apogée du plaisir?
En s’alignant avec les principes de ce caducée
Élever son niveau de conscience
Pour cela il existe une science
Cette science c’est le yoga
Nul besoin d’être ingénieux pour monter l’ascenseur
Il suffit de suivre quelques instructions extérieures
Ce n’est qu’une simple question d’ingénierie intérieure
Le Soleil et la Lune
Le Soleil et la Lune
Des merveilles qui font rarement la une
L’oseille et la thune
Dès l’réveil l’ardent désir de fortune
Avoir la paye, éviter les prunes
Tout est une question de salaire et de fric
A quoi bon tout ce cirque?
Pour avoir la paix?
Pour un peu de sel et de blé?
Pour se faire un peu de pain?
Pour ne pas crever de faim?
Pour se relever demain?
Recommencer à croire en l’oseille et la thune?
Ou simplement voir le Soleil et la Lune?
Distraits par la bouteille ou la thune
Du réveil au sommeil, chacune reste immune
Aux charmes du Soleil et la Lune
Le Soleil et la Lune
Sans pareil ni rancune
Émerveillent les prunes
Des têtes levées vers le ciel et se voient
Éclairées pareilles quelque soit leur foi
Éclairées pareilles sans exception aucune
Telle est la nature du Soleil et la Lune
Éternellement en veille sur nos processus vitaux
Qui malgré nos égos nous traitent tous égaux
Faisant simplement la fortune de ceux
Qui lèvent la tête
Faisant simplement comme
Chacune de ces autres bêtes
Pour qui
Manger boire dormir sont nulle prise de tête
Il est temps de faire la fête !
Regarde !
Y’a le Soleil et la Lune !
Burn
Be
‘Cause it’s your turn.
Burn Baby Burn !
Self-preservation is a logical concern.
Self-immolation rightly seems stern.
Burn Baby Burn !
The log burns exponentially brighter when the right mind is left.
There, where fire sowed life, lives afire seem stress.
Burn Baby Burn !
For the flames you yearn, once your inside’s been stirrn.
When intensity rises to safety you turn.
Only, then again, for the flames you yearn.
Will you die yearning or start burning?
Them wheels keep on churning.
Left, Right or center?
How to stay unwavering when fire licks, kicks and burns?
Discern
If it’s true it cannot burn.
Remember
The log burns exponentially brighter when the right mind is left.
There, where fire sewed life, lives a fire seamstress.
Just burn !
Anyways,
The only place you’re headed is the urn.
A Drop In A Cup
An elderly lady with lethargy I feed
Her body slowing down to the grave
I conflicted, a mother smothering her child
Yet my inclusive embrace sustaining her life
Now, another notion of morality drops
My discerning eyes whet with clarity
T’is yet another mother’s opportunity
To include thy child, to embrace thy child
On the scale from inertia to dynamism
That one drop of life in a cup of lethargy
Is all it takes to tip the scale and lift the veil
Choose inclusive intensity and choose more awareness
Let thy drops fall as the gross becomes subtle
Let the life process attain to maturity
Dévie
Devi Dévie des vies
Ravies?
Bailles ravies oui
Ah, et si je devais dévier?
M’aligner ou dévier?
À?
Où?
Ma gauche
J’ai Bhairavi !
Devi: le féminin divin
Bailles: une référence au corps humain.
A, où, M, les sons élémentaires du AUM
Le féminin qui serait du côté gauche du corps
Bhairavi: un nom de déité féminine
Jai Bhairavi ! une louange de Bhairavi en Hindi
St. Valentin
Un sein valent
Teint de rouge
La main tenant
Mon coeur qui bouge
Feminine
Femme in mine
Qualities devine
Girl all fine
Femme divine
Mother in nine
Crone in time
Let them shine
Oh Feminine
Oh Femme divine
Let’s entwine
Devi
I
Her
Fire
Ma
Ma ma ma
My Mother Water
Sound universal
Element fundamental
Life making material
Ma ma ma
My Mother Water
Oh Ma!
What would I be without you?
Ma ma ma
My Mother Water
Still
ill
bound by will
’round my mill
ground we’ll till
ground to nil
sound to still
still
Speaker
Please announce the speaker…
misspelt mispake
plain Mistake
once off
all fake
mistook it true
Mystic couth
shook untruth
once off
Truth
Seeker ?
And now …
Yo ga ta
Taste
Bha ra ta
“And now yoga…” The begining of the Yoga Sutras
Word play between “you’ve got to” and “yo ga ta”
Taste, because it must be experience, it cannot be told or seen
Bha ra ta: a reference to Bharat also known as the country of India.
also a reference to the Sanskrit Bha/Ra/Ta or Bhava/Raga/Tala a delicate balance of Sensation, Tune and Rhythm of life.
Silence
A sigh a dance
From ahigh a stance
From untruth distance
I am
Albus Amor
In the language of love, I once wrote to my lover:
“Je ne veux pas faire sans blanc de t’aimer.”
The meaning said I don’t want to pretend to love you.
The spelling said I don’t want to love you impurely.
Words have a power to cast powerful spells. That is why it is called spelling.
Zan infused in me the essence of the Alabaster Girl.
Sadhguru infused in me the essence of yoga.
May these words infuse the essence of Albus Amor.
White love. Pure love. Deep love.
Love devoid of need. A refined love that heals and transforms.
A love akin to the divine. Pure inclusion. Pure acceptance.
Love is the quality that facilitates this purification.
Albus Amor is the most powerful in this regard.
The point is not about trying to be perfect or angelic.
The point is about striving. Constantly striving for the highest expression you have experienced in your life.
Albus Amor is not some ideal to compare yourself to.
It is a journey to walk.
The question is, do you have the courage to undertake it?
To strive to express this love in the world.
May you experience the sweetness of Albus Amor.
May you dare to seek to express Albus Amor in this world.
And now I cast this spell upon the entire world:
Albus Amor !
Lily Pada Delight
In the Grace of The Guru
In the Grace of The Elements
In the Land of The Lotus I sit
In the Land of The Lotus where me is in
With The Lotus Eyed Lord I sit
Sitting, the Bhutas grace my feet
Earth, bare feet
Splash, a Lilly Pada
A painted nail by my distant lover lingers
Breeze, gently kisses my feet
Space, envelops them
Oh the Joy of elemental dance !
In the Grace of The Guru
In the Grace of The Elements
In the Land of The Lotus I sit
In the Land of The Lotus where me is in
With The Lotus Eyed Lord I sit
Sitting, my feet rest upon the Lily Pond
Transforming filth to fragrance all night and all day
As Lily Pada happens
Submerged, the world is reflected back
Oh the Grace of Lily Pada !
In the Grace of The Guru
In the Grace of The Elements
In the Land of The Lotus I sit
In the Land of The Lotus Where me is in
With The Lotus Eyed Lord I sit
Bloom
Flowers bloom and so could you
Such a boon in sync with the moon
Soon, may you bloom too
The Circus of The Mind
Entangling cycles of incessant thought
On and on they go
Spirals of doom
Circles of pleasure
Spinning you ’round the merry-go-round
Stories, beliefs and fairy tales
All many faces of the cycle
Lifting you higher and higher until they dump you
Up and down, ’round and ’round
Cycles of memory recycled again
The problem is others, whispers the cycle
Avoid them, fix them, remove them
All alone you end up
With the little cycles
Suffering the cycles you want them to stop
Anything for a moment of quiet
Numbing, avoiding, procrastinating, distracting
All become intimately familiar to you
And on and on the cycle goes
You try running away, it follows you
You try numbing it, it just waits for you
You can’t avoid it, so best understand it
And so begins another cycle
Digging up sacs of memory and inventing all sorts of things
Darkness spills onto those closest to you
Later you find you’re still in the cycle
Not much seems to be working
Pleasure and pain
All depend on the cycle
You’re a slave to the whims of the cycle
You want to break free
Desperation sets in
Internal madness consumes you from within
You think you’re going insane for everyone around looks sane
The incessant spirals keep on spinning
Mental madness, miserable moods
To make the cycle stop
To bring a moment of respite
A comfy moment of silence
How hard can it be?
But still you don’t know how
The endless cycle keeps on going
Making you run in circles
One day you stumble upon someone who has something you don’t
You haven’t seen this before
You can’t quite articulate what it is
You don’t know but you want to know more
He clarifies that the problem is not your mind
The problem is that you are suffering it’s capabilities
A fantastic sense of imagination and a vivid sense of memory
He makes sense, you listen
He clarifies things you wish had been clarified long ago
Most importantly he offers you tools
You start using the tools
Things start happening
Peace comes
Joy surfaces
Tears roll
The circus continues but you have stopped trying to stop it
Instead a certain gap develops
Over time that gap is sustained longer and longer
The mind is no longer a problem
It has it’s cycles
You are still learning how to use them, but one thing is clear:
You don’t suffer them anymore
There is a gap between you and the cycle
A silence, a stillness
That thing you were seeking all along
White Moon
Life dances under the nocturnal sun in full exuberance
I smell flowers in full bloom free fresh fragrance
I see spiders spill ilk in spun silk
I taste the sweetness of fresh strawberry
I hear life awake during this night of vibrance
I feel tears roll down my cheeks as I feel my life in resonance
Who would have known what sweetness lies in receptivity?