La Compagne
Traversant ces champs
Vêtu de mon pagne
Je l’accompagne
Sur ce bout de chemin
A travers montagnes
A travers campagnes
Elle m’accompagne
Sur ce bout de chemin
Jusqu’où?
Qui sait?
Voulant la figer dans la loi
L’envol lent de son effigie déçois
Traversant camps et bagnes
Devenant son con joint
Une histoire de choix se dessine
Dictées inconscientes se destinent
Désillusioné
Je retourne au début
Traversant ses champs
Dévêtu de mon pagne
Conscient
A travers montagnes
A travers campagnes
Je la compagne
Elle ma compagne
Sur ce bout de chemin
Jusqu’à quand?
Aujourd’hui
Notes
Un poème qui prends différents sens au fil des lectures. A déguster et digérer lentement.
Voici, quelques uns de ses sens. Il y en a d’autres bien sûr.
Une référence au piège que peut-être le marraige si on espère figer la personne.
Une observation sur la nature du compagnonnage et sa nature transitoire, devant être cultivée et choisi consciemment.
“Ces champs” qui deviennent “ses champs”, suggérant que le monde devient à elle, comme dans l’idée de vouloir offrir le monde à sa bien aimée. Simplement si l’on considère que tout est déjà à elle. Tout lui a été offert instantanément. Additionnellement, si elle devient tienne, le monde lui aussi deviens tiens.
L’idée de devoir perdre quelque chose pour aimer, laisser tomber quelque chose de sa personne pour aimer, de devenir nu.